Renault VBL - Prototype

Historique du Renault VBL-Prototype

Durant la guerre froide, l’armée française juge insuffisamment protégées les jeeps Willis utilisées pour l’éclairage et la reconnaissance.

Le CEMAT Jean Lagarde décide en 1978 de lancer le programme Véhicule Blindé Léger (VBL) auquel répondent RVI et Panhard.

En 1984, les prototypes des deux constructeurs sont évalués, et un an plus tard la solution de Panhard est retenue.

Cinq prototypes Renault VBL furentt fabriqués : 3 à moteur essence, 2 à moteur diesel.

Caractéristiques du Renault VBL-Prototype

Equipage Un chef d’engin, un pilote et un tireur
PTAC 2,6 t
Motorisation

Moteur essence V6 de 130 CV ou moteur diesel Douvrin de 86 CV

Autonomie 700 km
Vitesse max. Jusqu’à 120 km/h pour la version essence
Armement

Selon version, mitrailleuses 7,62mm ou 12,7mm et lanceur de missiles antichars ou antiaériens

Description du Renault VBL-Prototype

Répondant à la spécification technique, le prototype Renault diffère de celui de Panhard par la présence du groupe motopropulseur à l’arrière de la caisse, contrairement à celui de Panhard, installé à l’avant, sous le capot.

Cette configuration interdit d’ajouter une troisième porte à l’arrière du véhicule, et réduit la capacité d’emport de l’engin.


Renault VBL-Prototype au Conservatoire du Véhicule Militaire à Garchizy (Nièvre)