A 15 ans, Marius Berliet rejoint son père comme apprenti tisseur, mais continue de suivre des cours du soir de mécanique et d’anglais à la Société d’Enseignement Professionnel du Rhône. A 24 ans, il ouvre l’activité de son père aux cuirs artificiels et au gaufrage de tissus et créée sa machine à enrouler les rubans. Premier pas vers l’innovation, le progrès et la mécanique.
Passionné de mécanique, il créée sa première voiture en 1895 et se fixe dans plusieurs locaux : un local de 90m² qu’il achète en 1899, un atelier de 450m² qu’il loue en 1900 et l’acquisition des usines Audibert et Lavirotte de 5000m² en 1902.
Un climat de forte concurrence industrielle automobile règne à Lyon car beaucoup de petits constructeurs y émergent. C’est en 1905 que Berliet propulsera son avenir industriel par la vente de licences de trois voitures à l’ALCO (American Locomotive Company). La locomotive de l’ALCO deviendra emblème du logo Berliet, signe de reconnaissance. Dès lors, l’entreprise de Marius Berliet ne cessera de s’étendre et touchera tous les continents par ses exportations et ses créations de filiales (au Maroc, en Algérie, en Chine, à Cuba …).
Durant la Seconde Guerre mondiale, les usines Berliet sont contraintes de fournir leur production en zone occupée. Elles seront placées sous séquestre au sortir de la Guerre et la société sera rendue à la famille en 1949. C’est aussi en 1949, le 17 mai, que s’éteindra Marius Berliet.
Avant sa mort, il désigne Paul Berliet comme son successeur en tant que chef de famille. Il prendra sa suite à la direction de la société en 1950, aux côtés d’Emile Parfait, Président d’Automobiles Marius Berliet.
Source : Fondation Berliet
Pour en savoir plus : https://www.fondationberliet.org/la-fondation/historique-berliet/