Créations des Ateliers Legueu de Meaux (ALM)

René Legueu, propriétaire d’un garage à Meaux depuis les années 1920, se lance progressivement dans la transformation de véhicules agricoles. En 1948, il fonde les Ateliers Legueu de Meaux (ALM) que son fils transfère, 20 ans plus tard, à St Nazaire et renomme ACMAT.

En 1950 Panhard confie à René Legueu la fabrication de ses camions spéciaux toutes roues motrices. Fort de l’expérience acquise, Legueu se lance dans la fabrication de ses propres véhicules tout-terrain de moyen tonnage en assemblant des éléments de différents constructeurs.

creation ateliers legueu

René Legueu (à droite) et son fils Paul devant un TPOQ 6, équipé d’un matériel de forage.

On les surnomme le « cocktail Legueu ». Par exemple, le TH4 (Trucks, Hotchkiss 4×4) sort en 1954 équipé d’un pont Ford, d’une cabine Citroën et d’un moteur Hotchkiss Lago de 170 CV. ALM produit de petites séries adaptées aux besoins de ses clients (prospection pétrolière dans le désert, pompiers, travaux publics etc..).
A partir de 1959, ALM construit certains composants : boites de transfert, châssis, ponts, cabine, et conçoit son propre véhicule le TPK4 précurseur du VCOM et du VLRA. ALM se fait un nom sur le marché en respectant un principe fondamental énoncé par son fondateur : « toute amélioration doit toujours pouvoir être montée en rattrapage sur un camion de la marque quel que soit son âge ».

POUR ALLER PLUS LOIN…

Magazine : Charge utile magazine, n°67, 2012.

Livre : Jean-Gabriel Jeudy, Camions de France, première époque, Massin éditeur, 1993.

Source photo : interne