Projet du Patrimoine ARQUUS : présentation

Entretien avec Grégoire Verdon, Secrétaire Général du Fonds de dotation

Grégoire VERDON est Directeur de la RSE et du Patrimoine d’ARQUUS. Le Président LEVACHER lui a confié début 2020 la création d’un conservatoire. Un projet, trois questions.


Grégoire Verdon, Secrétaire Général du Fonds de dotation

Pourquoi ARQUUS a-t-il décidé de créer ce Conservatoire ?

Nous avions déjà le souci de cultiver le souvenir et la mémoire d’un arbre généalogique prestigieux, et nous avons commencé à écrire l’histoire centenaire d’ARQUUS, livres et en bandes dessinées. Mais depuis des années nous trouvions tous regrettable de ne pouvoir consacrer suffisamment de temps à la conservation de véhicules que nous avions pour tant sur nos parkings et qui s’y dégradaient. Ils sont des signes ou des étapes de l’histoire industrielle de la Défense terrestre et ils sont surtout le témoignage de millions d’heures de réflexion et de travail de tous nos collaborateurs. Il était temps de sauver ce trésor et la décision de créer ce Conservatoire s’est imposée.

Quelle est votre stratégie pour les années à venir ?

Cette stratégie est extrêmement simple : elle a consisté, dans une première étape, à « sauver l’existant », en donnant un abri à ces véhicules qui étaient à l’abandon et attendaient le triste sort de la mise à la ferraille. Pour ce faire nous avons décidé de consacrer un espace, les Trois Glorieuses, aux véhicules témoins de notre histoire récente, l’après Deuxième Guerre mondiale. Grâce à des partenariats solides et à des initiatives privées, nous avons pu enrichir cette période 1945-2020 de façon eff icace, même si nous sommes encore loin de l’exhaustivité.

Dans un deuxième temps, tout en commençant la restauration de certains véhicules, nous commencerons à chercher des véhicules de la période précédente, 1918 à 1945. C’est une période extrêmement riche. C’est néanmoins un vrai défi. A court ou moyen terme, nous ouvrirons le Conservatoire au public, ce qui suppose d’une part un effort pédagogique et d’autre part une préparation minutieuse de l’accueil et la transformation de cette entité en établissement recevant du public (ERP).

Comment associez-vous les collaborateurs d’ARQUUS à cette aventure ?

Il est en effet indispensable de les associer à cette aventure car c’est un projet ARQUUS qui peut fédérer de nombreux passsionnés et leurs inombrables compétences. Il y a de nombreuses possibilités : la restauration de véhicules, qui nécessitera de nombreuses heures de travail bénévole. Nous sommes en train de réfléchir à la création, dès que possible, d’associations sur tous nos sites industriels ou tertiaires.

Il y a aussi la fabrication de maquettes ou de dioramas, l’exploitation des archives, la communication, tous domaines dans lesquels l’apport de la connaissance de nos collaborateurs est on ne peut plus précieuse.