Lancement du programme automitrailleuse de cavalerie n°1 à roues

Après la première guerre mondiale, le matériel a besoin d’être renouvelé. En 1922 la direction de la Cavalerie lance un concours pour une automitrailleuse de cavalerie à roues (AMC N°1) et une automitrailleuse à chenille (AMC N°2)

Automitrailleuse Panhard

L’AMC N°1 doit pouvoir rouler à 55 km/h, avoir un blindage de 12 mm et ne pas excéder 4 tonnes. Elle doit pouvoir emporter 4 hommes dont un second pilote pour l’inverseur de marche. Les trois constructeurs Renault, Berliet et Panhard et Levassor proposent chacun un véhicule. La proposition de ce dernier est retenue.

AMC N°1

Le prototype initial de l’AMC N°1, Panhard 138

La société Panhard et Levassor fournit à l’Armée un châssis de véhicule utilitaire de 20 CV dont la mécanique de base est modifiée : suspension renforcée, démultiplication et blocage du différentiel. L’atelier de Vincennes conçoit un blindage et l’armement (un canon de 37 mm, et une mitrailleuse montée en opposé sur tourelle ). Le véhicule est baptisé Automitrailleuse de cavalerie N°1 type 138. Il est expérimenté pendant un an. Il subit de profondes modifications, y compris de sa silhouette qui conduisent à l’AMC 165 puis à l’AMC 175 avec suspension renforcée. L’AMC 175 est utilisée jusqu’en 1945 principalement sur les théâtres d’opérations extérieures (TOE), le dernier modèle est d’ailleurs appelé AMC 175 TOE.

POUR ALLER PLUS LOIN…

Livre : François Vauvillier, Tous les blindés de l’armée française, encyclopédie de l’armée française, Histoire et collection, 2014

 

Source : http://fregate.over-blog.com/article-15264482.html