Fiançailles entre Citroën et Panhard

Après la guerre, la doyenne des marques automobiles, la Société anonyme anciennement Panhard et Levassor (SAAPL) ne parvient pas à produire de modèles de voitures suffisamment compétitifs. Elle manque de moyens pour financer de nouveaux investissements. Jean Panhard cherche alors un partenaire.

Une alliance stratégique

La société anonyme André Citroën (SAAC) appartenant au groupe Michelin doit au contraire faire face à un afflux de commandes de son modèle phare : la 2CV. Elle cherche un moyen d’augmenter ses cadences de production et d’élargir son réseau de distribution.

Logo Panhard Levassor

Logo Panhard et Levassor, vers 1918.

Les deux sociétés s’entendent sur un protocole pour « lier de façon réciproque les intérêts des deux sociétés ». Citroën prend 25% du capital de Panhard. La synergie joue en faveur de Citroën qui utilise les usines Panhard du quai d’Ivry pour produire ses 2 CV fourgonnettes et profite de son réseau commercial.

Malgré la sortie de la Dyna 24, Panhard ne parvient pas à retrouver une clientèle suffisante et finit par être absorbé totalement 10 ans plus tard en janvier 1965. C'est la fusion Citroën-Panhard. Seule la branche de véhicules militaires subsiste et Jean Panhard en prend la direction. 

POUR ALLER PLUS LOIN…

Livre : Claude-Alain Sarre, les Panhard et Levassor, une aventure collective, ETAI, 2000.

Vidéo : Entretien avec Jean Panhard , Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=y2ut3kAajzc