Elaboration du cahier des charges de l’Engin Blindé de Reconnaissance (EBR)

La fin de la Seconde Guerre mondiale met en évidence le besoin, pour la cavalerie, de disposer d’engins de reconnaissance fortement armés, rapides sur route et agiles sur tout terrain.

L'EBR : symbole d'innovation

L’Etat-major élabore un cahier des charges pour un « engin blindé de reconnaissance » à roues, de grande autonomie, très mobile, pesant moins de 12 tonnes, et armé d’un canon de 75 mm capable de tirer des obus avec une vitesse initiale de 600 m/s.

EBR dans les Aurès

1955 dans les Aurès - - 8ème R.H. / 2ème peloton / 3ème escadron

Quatre constructeurs sont invités à présenter un projet. Or, chez Panhard et Levassor, dès 1938, Louis Delagarde avait conçu un prototype d’automitrailleuse : l’AM 201. Son originalité consiste à remplacer les chenilles par 8 roues dont les 4 centrales en acier sont relevables. En 1945, il reprend le concept et l’améliore. Un moteur à plat Panhard, de 12 cylindres, permet de loger un poste de conduite à chaque extrémité. La caisse blindée, quasiment symétrique est profilée comme une étrave pour plus de résistance. L’EBR Panhard et Levassor est retenu par l’armée en 1949 et devient un engin emblématique, en service des années 1950 jusqu’au début des années 1980.

POUR ALLER PLUS LOIN…

Vidéo: Panhard EBR, 2008, disponible sur https://www.youtube.com/watch?v=F4aXdDNLgUY

Source photo : mvcgfrance.org