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Au cœur de la reprise d’activité

Depuis le 6 avril, la reprise de l’activité industrielle au sein d’ARQUUS se déroule progressivement en suivant strictement les recommandations sanitaires. Jérôme Coumailleau, agent technique du secteur EBMR à Limoges, et Jordan Horel travaillant sur le secteur RNT/VT4 à Saint-Nazaire nous font part de leurs premières impressions.

Une reprise d’activité dans quelles conditions ?

En amont de la reprise, managers et chefs d’ateliers ont pris soin d’appeler les salariés un par un pour identifier les personnes pouvant reprendre l’activité. « J’ai été prévenu la semaine précédente par Sophie Rol, ma chef d’atelier, qui m’a demandé si je pouvais revenir. Elle m’a questionné par rapport à mes obligations familiales liées au COVID19. J’étais disponible et prêt à reprendre. » souligne Jérôme Coumailleau, avant de poursuivre « La maison, c’est bien mais j’avais envie de retourner au travail. J’appelais le numéro vert mis en place par ARQUUS tous les jours pour connaître les dernières infos sur la reprise potentielle ».

« J’étais un peu inquiet au début mais une fois arrivé sur le site tout allait mieux » Jérôme Coumailleau

Egalement aucune hésitation chez Jordan Horel : « Toutes les mesures de sécurités m’ont été expliquées par téléphone avant la reprise, cela m’a rassuré, je n’ai donc pas hésité avant de revenir travailler ».

Le strict respect des recommandations sanitaires contre le COVD 19 mises en place sur les sites de production a rapidement rassuré et remplacé l’inquiétude légitime sur les conditions de reprise chez les employés. 

Afin de respecter au maximum les nouvelles consignes de sécurité, tous les salariés ne sont pas revenus en même temps sur les sites. « Mardi, nous avons accueilli une dizaine de salariés. Pour le moment, juste la partie EBMR a repris avec le service logistique, certains caristes sont également présents pour servir les pièces sur la ligne de production. »

Quelles mesures de sécurités ont été prises ?

Pour se conformer aux recommandations des autorités sanitaires, l’organisation des sites de production et des postes de travail a été totalement revue comme le confirme Jordan Horel « Nous sommes espacés dans les différentes zones de l’atelier. Pour le moment nous sommes seuls à nos postes alors que nous sommes plusieurs habituellement. » Même constat au centre de production de véhicules militaires à Limoges « Les distances réglementaires sont respectées, 2 mètres d’écart. Les postes ont été revus en fonction de ces mesures : il y a une réorganisation au niveau de la production pour faire en sorte que les gens soient à bonne distance. »

Tous les salariés du groupe ont reçu, dès leur reprise, un kit sanitaire incluant du gel hydroalcoolique, des désinfectants, des rouleaux de sopalin, un pulvérisateur avec eau de javel et des sacs-poubelle. L’ensemble de l’outillage doit à présent être nettoyé avant et après utilisation. Toutes les zones du véhicule touchées par l’employé doivent être également désinfectée

L’adaptation comme mot d’ordre

Ces mesures de sécurités affectent forcément le rythme de la production, « Les cadences sont actuellement plus basses qu’à l’habitude, mais mon travail n’a pas changé, il y a juste plus de sécurité » déclare Jérôme Coumailleau. ARQUUS a dû adapter sa production en privilégiant les activités nécessitant moins de main d’œuvre, comme c’est le cas à Saint-Nazaire nous confirme Jordan Horel : « Actuellement on ne fait que de la retouche avant le redémarrage de la ligne de production. »